Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Pomper en Surf Foil

Pour progresser et profiter pleinement de votre session de Surf Foil, pomper en Surf foil sera LA technique ! Cette étape clé vous permettra de profiter du foil à son plein potentiel, et d’évoluer dans la pratique en imitant les professionnels. Souvenez-vous de la vidéo de Kai Lenny dans les îles Fidji en 2016, connectant 2 vagues et surfant sur une onde de lagon interminable (et quasi inexistante) jusqu’à la plage. Nous avons donc souhaité partager avec vous quelques conseils pour apprendre le pumping et développer votre technique. Grâce à notre tuto, la technique du pumping ne sera plus un secret pour vous !

Si vous souhaitez apprendre à faire un dockstart en foil, c’est-à-dire à partir en foil depuis un ponton, nous avons rédigé un article dédié à ce sujet.

Vous débutez en surf foil et vous souhaitez en apprendre plus sur la pratique. Le foil s’est rapidement développé, démocratisé, et la technique du pumping est de plus en plus pratiquée. Cela est notamment dû à l’évolution de l’offre du matériel de foil sur le marché, qui rend le pumping de plus en plus facile et accessible.

Comment fonctionnent les foils ?

Les foils sont des ailes hydrodynamiques qui permettent aux planches de glisser au-dessus de l’eau avec moins de résistance. Ils sont utilisés dans différentes disciplines telles que le wingfoil, le wakefoil, le paddle foil, le dockstart, etc. Leur fonctionnement repose sur le principe de portance et d’équilibre.
Un foil se compose généralement d’une aile avant, d’un mât et d’un stabilisateur. L’aile avant, également appelée “pelle avant” ou “ailette”, est la partie principale qui génère la portance et soulève la planche au-dessus de l’eau. Elle est fixée au mât, qui relie l’aile avant à la board. Le stabilisateur, situé à l’arrière du mât, aide à maintenir l’équilibre et la stabilité du foil.

Lors d’une session de wingfoil, par exemple, le rider utilise une aile de wing pour se propulser. En pompant avec l’aile et en générant de la vitesse, le foil crée de la portance et permet à la planche de décoller de l’eau. Le rider peut alors glisser au-dessus de l’eau en contrôlant l’équilibre et la direction grâce à l’inclinaison et aux mouvements de son corps.

 

Pomper en surf foil : technique détaillée, perfectionnement et entraînement. SROKA
SROKA Watersports : Comment pomper en surf foil.

Principes de fonctionnement du pumping

Avant tout, quelques rappels : le fonctionnement du Foil se rapproche de celui d’un avion, et nécessite de la vitesse pour créer une énergie de portance qui permet le déplacement. . Pour plus d’informations, nous vous invitons d’ailleurs à aller consulter notre article explicatif sur le fonctionnement des foils. La technique du pumping vous permettra alors de produire mécaniquement cette énergie, à l’aide de vos propres mouvements.  Une technique adaptée du pumping ainsi que le maintien d’une bonne vitesse, vous permettra de dépenser le moins d’énergie possible lorsque vous naviguez en pompant en Surf Foil.

Comment pomper en surf foil : La technique pas à pas

1. Le timing

La première étape consiste à sortir de la vague au bon moment. Lors de vos débuts, il sera préférable de sortir lorsque la vague est la plus plate possible. En progressant, vous parviendrez à sortir lorsque la vague casse ou même à passer par-dessus la mousse de la vague sur laquelle vous vous trouvez. Plus vous sortirez dans une zone critique de la vague et plus les turbulences et les mouvements de l’eau seront importants. Ces mouvements peuvent être compliqués à aborder en foil et provoquer de nombreux déséquilibres.

2. Trajectoire et vitesse initiale

Cette phase initiale est l’une des plus importantes voir même LA plus importante lorsque vous apprenez à pomper. L’enjeux est ici de conserver un maximum de vitesse et de commencer à pomper au bon moment. Un virage trop serré vous fera perdre en vitesse et il vous faudra redoubler d’effort pour redonner de l’inertie à votre foil. Vous allez donc perdre de votre énergie et risquer de tomber car l’équilibre est plus précaire à basse vitesse. Le pomping est également plus technique à vitesse réduite car il demande un mouvement plus ample et plus précis pour le relancer.

L’idéal est donc d’allonger sa courbe. Pour se faire, vous pouvez sortir de la vague en la « longeant », en partant en direction du chenal. Cela vous permettra également de profiter un peu plus longtemps de l’énergie de la vague. Vous pouvez alors commencer à pomper et tourner progressivement vers le peak. Cet allongement de la courbe vous permettra de conserver une bonne vitesse initiale et débuter votre pumping dans les meilleures conditions possibles. Autre conseil qui pourra vous aider à amorcer votre relance : essayez d’être le plus haut possible sur votre mât avant d’engager la phase de pumping. Autrement dit, essayez de positionner l’aile de votre foil le plus proche possible de la surface. C’est en effet dans cette position que votre foil aura le moins de traînée.

3. La technique

Parlons à présent de la technique du pumping en elle même. Il est important de savoir que plus vous aurez de vitesse, plus le mouvement sera facile et moins vous vous fatiguerez. Le pumping ne se limite pas à un enchainement de flexions et d’extensions des muscles des jambes. En effet, il vous faut donner une inertie vers l’avant afin de “créer” de la vitesse avec votre foil. Le pumping est en fait une combinaison de deux mouvements: une succession d’allègements et de pression du corps combinée à un enchaînement de flexion et d’extension différées de la jambe avant et arrière.

Le schéma ci-dessous représente le mouvement du foil et son orientation sous l’eau. Lorsqu’elles débutent le pumping, de nombreuses personnes ont tendance à manquer de coordinations et ne parviennent donc pas à générer la vitesse nécessaire pour un pumping efficace. Un mouvement simple de pression/ allègement simultané de votre jambe avant et arrière va fortement vous freiner sans vous faire avancer.

Un léger déséquilibre volontaire vers l’avant vous permettra d’accélérer plus facilement et de donner à votre foil ce mouvement particulier. Cette notion de déséquilibre est importante, c’est elle qui vous donnera de la vitesse et de l’inertie vers l’avant.

4. Coordination

La clé du pumping réside dans la coordination entre le mouvement de vos membres inférieurs et le transfert de masse. Vos jambes avant et arrière vont alternativement effectuer un mouvement de flexion puis d’extension. Lorsque la jambe arrière se tend (étapes 1 et 2 sur l’image ci-dessous) votre jambe avant va venir se fléchir légèrement afin de laisser monter votre foil. C’est la phase de poussée. Vous allez ensuite appuyer sur la jambe avant tout en essayant de vous alourdir et d’utiliser votre poids pour créer plus de vitesse et orienter votre foil vers le bas (étapes 3 et 4).

On voit sur ces deux étapes que le foiler utilise tout son corps pour créer cette inertie vers le bas et vers l’avant. La poussée sur vos jambes doit être graduelle lors de la phase de descente et doit être à son maximum lorsque votre foil est au plus bas afin de vous donner du rebond pour la phase de montée (étape 5). C’est grâce à ce dernier appui que vous pourrez vous alléger et laisser remonter votre foil. Lors de l’étape numéro 5, les jambes sont pratiquement en extension complète et le rider cherche à s’agrandir pour créer l’allègement de l’étape numéro 6 et faire à nouveau remonter le foil. D’ailleurs, les étapes 1 et 6 correspondent à la même phase du pumping.

Vous pouvez d’ailleurs vous servir de vos bras afin de vous aider durant la phase d’allègement.

Pomper en surf foil et les étapes détaillées de la technique.
Les différents mouvements dans la technique du pumping en surf foil.

5. Amplitude ou Fréquence ?

Quand est-il du rythme à adopter lors du pumping ? Fréquence ou amplitude ? Ce n’est pas encore une science exacte mais il semblerait qu’effectuer un mouvement de pumping ample soit moins énergivore qu’un mouvement très rythmé. Donner de l’amplitude à votre mouvement vous permettra en effet de profiter des phases de repos apportées par la portance accrue de votre foil lorsqu’il se trouve proche de la surface.

Vous pouvez cependant donner de la fréquence à votre foil en sortie de vague afin de le faire accélérer car rappelons le, la vitesse est l’un des facteurs clés d’un pumping efficace !

6. Regard au loin

Lorsque vous commencez à pomper, essayez de porter votre regard au loin ou du moins sur la vague ou l’objectif que vous visez. Cela vous forcera à donner à votre foil l’inertie vers l’avant dont nous parlions un peu plus tôt. En surf foil, lever votre regard prend encore plus d’importance car cela vous permettra de repérer les mouvements d’eau et la formation des vagues et ainsi de bien choisir la zone à rejoindre.

Tutoriel : Apprendre comment pomper en surf foil
Apprendre à pomper en surf foil. Connexion entre deux vagues.

7. La connexion

Il est important de bien choisir la zone où vous allez arrêter de pomper lorsque vous cherchez à connecter une seconde vague sous peine de chuter ou de la perdre. L’énergie de la vague se situe sur son tiers supérieur. C’est cette zone que vous devez viser. En plus d’être dans une zone puissante, vous bénéficierez de l’accélération procurée par la pente de la vague. Votre virage aura également son importance. Tout comme lors de votre sortie de vague, votre virage doit être allongé afin de ne pas faire perdre de vitesse à votre foil. La poussée que vous donnez dans vos jambes lors de ce virage doit en fait être graduelle et augmenter tout au long de votre virage.

Comme lors d’un long carve en surf, l’appuie doit être de plus en plus marqué au fur et à mesure que vous avancez dans votre courbe afin de conserver de la vitesse et donc de la portance. Dans d’autres termes, un virage trop serré risque de faire atterrir votre foil prématurément car il aura perdu sa vitesse.

8. Saturation

Avec la vitesse acquise, il est parfois possible de s’arrêter de pomper car le foil dispose de suffisamment de portance pour vous maintenir en vol : on dit qu’il “sature”. C’est alors le moment idéal pour se reposer un peu. Dès lors que vous sentez que le foil perd en vitesse et recommence à atterrir vous pouvez recommencer à pomper. Lorsque vous sentez que vous entrez dans cette phase, placez votre foil proche de la surface pour lui permettre de planner plus longtemps et plus facilement.

Quel foil pour le pumping ?

  • Pour le pumping en dockstart, les S-Foil High Aspect comme le 2000 et le 1350 Lift offrent une glisse efficace et sans effort, vous permettant de planer longtemps et de pomper efficacement. Ces foils sont parfaitement adaptés au wingfoil, au surf foil, au SUP foil et au wakefoil. Ils offrent une véritable sensation de plaisir sur l’eau.
 
  • En ce qui concerne le pumping en surf foil, le S-Foil 1190 Lift est idéal. Cette aile haute portance est spécialement conçue pour les amateurs de surf foil, SUP foil et wakefoil. Avec 15 à 20 % de portance supplémentaire par rapport au modèle HA 1190 S, elle offre une puissance accrue pour optimiser votre pumping et reprendre les vagues sans interruption. Pour les petites vagues sans puissance, le S-Foil 1350 HA Lift est recommandé. Ce foil vous permettra de reconnecter facilement les plus petites vagues et de pomper sans effort. Il a été conçu spécifiquement pour le surf des vagues estivales avec peu de puissance.
 
Que vous pratiquiez le wing foil, le surf foil, le SUP foil ou le wakefoil, choisir le bon foil pour le pumping est essentiel pour optimiser vos performances et profiter pleinement de vos sessions. N’hésitez pas à nous contacter via notre chat pour obtenir des informations supplémentaires sur le foil à choisir selon votre niveau, votre pratique et vos envies. 

C'est quoi le SUP foil ?

Le SUP foil, également connu sous le nom de paddle foil, est une discipline qui combine le stand up paddle (SUP) et le foil. Il s’agit de naviguer sur une planche de SUP équipée d’un foil, permettant ainsi de voler au-dessus de l’eau avec moins de résistance. Le SUP foil offre une expérience de glisse unique et une sensation de vol incroyable.
 
Lors d’une session de SUP foil, le rider utilise une pagaie pour se propulser et prendre de la vitesse. Une fois que le foil génère suffisamment de portance, la planche de SUP décolle de l’eau et glisse au-dessus de la surface. Le rider peut alors profiter d’une navigation fluide et sans effort, en utilisant son équilibre et son contrôle de la direction pour se déplacer sur l’eau.
 
Le SUP foil offre de nombreux avantages, notamment une sensation de légèreté et de liberté, une réduction de la fatigue musculaire grâce à une moindre résistance, et la possibilité de naviguer dans des conditions de houle plus faible. C’est une discipline polyvalente qui peut être pratiquée sur différents plans d’eau, que ce soit en mer, en lac ou en rivière.

Quelques idées pour s'entraîner au surf foil

L’effort demandé pour pomper en surf foil diffère en fonction de l’aile que vous allez utiliser. Les foils destinés au surf sont conçus pour leur agilité et pour vous permettre de faire des manoeuvres plus radicales. Cependant, ils demandent un peu plus d’effort au pumping que les foils développés pour le downwind par exemple. Le pumping avec ce type de foil s’apparentera à l’effort fourni lors d’un 400 m en athlétisme (effort à dominante anaerobie lactique) et c’est pour cela que connecter une multitude de vagues s’avère très physique. Essayez donc de courir 3 x 400 m en vous reposant seulement quelques secondes entre chaque répétition ! L’exemple est un peu extrême mais il donne une bonne idée du type d’effort que peut parfois représenter le pumping en fonction du type d’aile que vous allez utiliser.

Pour les plus motivés d’entre vous, voici donc quelques idées pour progresser à terre, physiquement comme techniquement !

Entraînement technique

Pour travailler votre technique, le skateboard peut représenter un bon moyen de progresser à sec. Il vous faudra cependant avoir accès à un skatepark à proximité. Les rampes telles que les half pipe et les bowl sont un bon moyen pour travailler la mémoire musculaire de vos jambes et votre proprioception. La prise de vitesse dans une rampe s’apparente d’ailleurs au mouvement du pumping en surf foil (extension des muscles de la jambe dans les courbes lors de la montée, flexion en haut de rampe, puis à nouveau extension dans la courbe lors de la redescente).

L’idéal reste les pumptrack qui sont des pistes bétonnées ou goudronnées qui s’apparentent à des terrains de BMX. La coordination entre votre jambe avant et votre jambe arrière est essentiel pour prendre la vitesse sans pousser avec votre pieds. Les pumptracks sont assez exigeant sur le plan musculaire et respiratoire et seront également parfait pour vous faire travailler physiquement. L’effort est en effet très similaire à celui d’une connexion entre deux vagues en surf foil. Si vous avez une planche de type cruiser ou surf skate c’est encore mieux car ils procureront plus d’instabilité et vous feront travailler votre placement en plus de votre technique de pumping.

Les doc start et beach start, une fois maîtrisés, seront également un bon moyen de perfectionner votre technique lorsque les vagues ne sont pas au rendez-vous ! Trouvez un ponton proche de chez vous et exercez vous. Les départs des pontons et plages se font avec des vitesse plus faibles qu’en sortie d’une vague. La technique se complexifie donc un petit peu mais à “entraînement pumping difficile, connexion facile” ! Si vous souhaitez apprendre à démarrer de la plage, consultez notre article sur la technique du beach start.

Entraînement physique

L’entraînement physique est un sujet extrêmement vaste et complexe. Cette partie mériterait un livre entier pour être réellement spécifique et complet. Même si le pumping correspond plutôt à un effort court et intense de type anaérobie lactique, l’endurance (filière aérobie) n’est pas à  négliger pour progresser. D’autant plus qu’elle vous servira de manière plus générale à supporter de longues sessions. L’entraînement doit donc être global et même si une activité possède toujours une filière énergétique dominante, l’objectif est simplement de vous donner ici quelques clés et idées pour progresser physiquement et spécifiquement dans votre pratique du foil.

Vous êtes un adepte de la préparation physique ou du crosstraining ? Des exercices tels que les box jump, les burpees seront idéals pour travailler l’explosivité et le cardio à la maison.

Si vous avez la bougeotte, et vous souhaitez travailler plus spécifiquement sur votre capacité respiratoire, l’intervalle training (plus communément appelé fractionné) en course à pied est un très bon moyen pour progresser rapidement. Le mieux est d’utiliser les escaliers proches de chez vous car cela vous permettra également de travailler votre amplitude.

Pour résumer
  1. Choisissez le bon timing
  2. Pensez à allonger votre courbe en sortie de vague pour conserver de la vitesse
  3. Engagez votre corps vers l’avant grâce à un léger déséquilibre pour créer de la vitesse
  4. Coordonnez le mouvement des jambes avec les phases d’allègement et de pression du corps
  5. Pensez à donner de l’amplitude.
  6. Portez votre regard au loin
  7. Visez le tiers supérieur de la vague que vous souhaitez connecter
  8. Ca y est ! Vous venez d’attraper une seconde vague !

Si vous avez encore des questions à ce sujet, ou pour toute autre demande, n’hésitez pas à nous contacter !

Article qui pourrait vous intéresser

Dans cet article, nous allons explorer les critères essentiels à prendre en compte lors de la sélection d’un paddle de qualité. Que vous soyez un …

Choisir la bonne taille de son paddle gonflable vous permettra d’optimiser vos sessions en fonction de vos envies, de vos besoins et de votre niveau. …

Pour être efficace en Wing Foil dans le Light wind, il faut adapter son matériel pour glisser mieux et partir plus tôt. Cela passe par …

La souplesse est l’un des points qui différencie le wing foil des pratiques telles que la planche à voile. Là où en windsurf, nous étions …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *